De l’apprentissage à la mémorisation

Piaget, épistémologue suisse du XIXème siècle disait :

« Tout participe à la mémoire, en dehors de laquelle il ne saurait y avoir ni compréhension du présent ni même invention ».

Les mémoires et l’apprentissage

Il existe deux grands types de mémoire :

La mémoire à court terme est utilisée lorsque l’on reçoit de nouvelles informations. Elles sont alors stockées dans la mémoire à court terme mais de façon très brève (environ 30 secondes), sauf en cas de répétition permettant le maintien, auquel cas ces informations passeront dans la mémoire à long terme.

La mémoire à long terme contient les éléments pour un temps plus long et se compose de deux autres mémoires :

Tout d’abord, la mémoire déclarative, qui est la mémoire « explicite », ce qui signifie que nous pouvons restituer un élément stocké dans cette mémoire quand nous le voulons. C’est donc là où se trouvent les éléments appris par cœur par la lecture ou l’écoute. Par exemple, nous savons donner la définition d’un mot que nous avons appris ou encore décrire ce que nous avons fait la journée précédente.

Puis la mémoire non déclarative qui est aussi appelé implicite car la restitution de l’information n’est pas volontaire. En fait partie la mémoire procédurale : On ne sait pas expliquer comment nous faisons du vélo, on y arrive car on s’est entraîné.

Se former en tant qu’adulte

Quand on parle d’apprentissage, on pense tout de suite aux enfants qui s’imprègnent chaque jour d’une quantité impressionnante d’informations sans avoir besoin de gros efforts. La raison est que leur cerveau créé très facilement de nouvelles connexions neuronales, c’est un phénomène appelé « la plasticité cérébrale ».  C’est pourquoi les adultes ont parfois l’impression de ne plus pouvoir apprendre et qu’on entend souvent « c’est trop tard, je suis trop vieux pour commencer à jouer de la guitare » ou encore « je ne pourrais jamais m’améliorer en mathématiques, si seulement je m’étais plus impliqué quand j’étais jeune ».

Mais même si l’apprentissage prend plus de temps pour l’adulte, il est totalement possible et même indispensable ! La plasticité cérébrale diminue peut-être avec l’âge mais notre cerveau est toujours très actif et plus nous entraînons notre cerveau à apprendre de nouvelles choses, plus il sera facile d’en apprendre encore plus.

L’important lorsque l’on veut se former lorsqu’on est adulte, c’est la motivation, la persévérance, sans compter que la capacité de concentration d’un adulte est plus importante que celle des enfants.

Comment optimiser son apprentissage

Pour réussir à ancrer efficacement de nouvelles informations dans sa mémoire, il faut stimuler les différentes mémoires :

Diversifiez les supports et lisez, écoutez, regardez des vidéos, écrivez. Et surtout revoyez plusieurs fois les notions dont vous voulez vous souvenir, parlez-en avec d’autres personnes.

Il est également très important de pratiquer. Par exemple, si vous apprenez une langue, vous ne la maitriserez jamais sans la parler avec une autre personne même si vous connaissez sur le bout de vos doigts tous les manuels de grammaire.

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