Les soft skills à l’heure de la digitalisation du monde professionnel

« Digitalisation des entreprises » est depuis une quinzaine d’années l’expression dans toutes les bouches, que et surtout celles des dirigeants et conseils des sociétés, soucieux de répondre aux enjeux et aux impératifs de l’écosystème global, de plus en plus online, duquel l’internaute, le consommateur digitalisé, est le pilier central.

Face aux problématiques de transformation digitale qui s’imposent aux entreprises, tant sur la robotisation de la main d’œuvre que sur le développement d’interfaces intelligentes capables de traiter les demandes des consommateurs de manière automatisée, on peut se demander si l’avenir du recrutement et plus largement du monde du travail ne se situe pas dans la détention de hard skills, qui permettraient de savoir mettre en place, faire fonctionner et réparer les machines et autres outils digitaux qui sembleraient remplacer graduellement la présence humaine au sein des entreprises.

 

Les soft skills ont-ils donc encore leur place dans un monde digitalisé ?

C’est justement grâce à la digitalisation du monde industriel et plus globalement professionnel que les compétences humaines retrouvent toute leur valeur, car elles sont encore plus recherchées ! C’est en revanche très probables que les savoirs techniques, les hard skills que l’on nous enseigne aujourd’hui dans les écoles et les universités deviennent à l’avenir obsolètes, parce qu’ils ne seront plus en adéquation avec les technologies déployées dans les entreprises. Alors que les compétences de management, d’esprit critique, de créativité, de communication, seront toujours utiles au sein d’une société, même après la transformation digitale des différentes professions.

 

Un impact changeant d’un corps de métier à l’autre

Les industries ne sont pas touchées de la même manière par la digitalisation, qui ne frappe pas toutes les entreprises en profondeur. L’impact n’est le même selon les secteurs ni selon les fonctions au sein d’une société. Les tâches les plus routinières seront plus aptes à être automatisées, tandis que les postes à forte valeur ajoutée (gestion de la relation client par exemple) recruteront. Apprêtons-nous donc à assister à l’émergence des compétences douces, recherchées par les entreprises à mesure que la robotisation redéfinira les modes d’organisation interne et externe ainsi que les emplois !

 

Des compétences non périmables et recherchées !

Qu’on se le dise : les compétences humaines ou soft skills auront toujours leur place dans le monde professionnel, marqué par la transformation digitale, car l’intelligence humaine, et non pas artificielle, a cette capacité émotionnelle authentique et inégalable par la machine de savoir s’adapter aux situations, d’exploiter efficacement son expérience et ses apprentissages cumulés, et de mettre à profit sa culture au lieu de mémoriser et d’exécuter des programmes comme un automate. En Belgique par exemple, les recruteurs mettent un point d’honneur à privilégier les candidats qui affichent des compétences de collaboration (75%), de résolution des problèmes (64%), de gestion du service client (64%), ou encore d’un sens de l’organisation (60%). Cette enquête (menée par Manpower Group) montre également que ce sont les soft skills les plus difficiles à trouver,   révèle que la résolution de problèmes (48%), l’organisation (40%) et la communication (31%) sont les compétences les plus difficiles à trouver.

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